Un petit point culturel s’impose. Cela fait 5 jours que nous sommes au Pérou et on a repéré quelques points différents de chez nous:
1) Déjà, on ne peut pas boire l’eau du robinet, du coup ni les légumes crus lavés à l’eau ni les glaçons ni les glaces…. à moins que ce soit fait avec de l’eau en bouteille. Alors, on nous a donné un bidon d’eau potable de 20 litres pour nous deux, comme une fontaine à eau. Cela nous permet de remplir nos bouteilles, nos gourdes…. On l’utilise pour boire, laver des fruits, se brosser les dents….
2) Nous n’avons pas d’eau chaude pour se laver. On doit actionner un bouton avant de prendre notre douche mais l’eau qui en ressort est à peine tiède…plutôt froide. C’est tout un combat de se laver, merci le gant de toilette 😁 quand je rentrerai je pense que je me rendrai davantage compte combien c’est du luxe d’avoir une salle de bain et d’avoir de l’eau chaude. Tout le monde ici n’a pas une salle de bain, une cuisine, ou même du carrelage…c’est souvent de la terre batue. Donc nous dans notre hôtel, on peut déjà s’estimer heureuses.
3) On ne peut pas non plus mettre le papier toilette dans les toilettes. Les canalisations péruviennes ne sont pas faites pour accueillir le papier toilette alors on doit tout mettre dans la poubelle. J’avoue ne pas encore avoir tout à fait le coup de main… je ne suis pas encore à 100% de réussite…
Voilà ce que je peux vous dire aujourd’hui sur quelques différences flagrantes même s’il y en a pleins d’autres !
Dimanche, nous avons travaillé de 8h à 12h sur des projets de vidéos puis nous sommes parties en balade. En fait, il y a un point de vu dans la commune, beaucoup beaucoup de marches à monter mais cela méritait d’être vu !
On pouvait voir notre petite communauté de Huaylas toute petite, comme dans une cuvette avec son église jaune au milieu.
Nous étions entourées de gigantesques montagnes, d’environ 6 000 mètres d’altitude. D’ailleurs, nous voyons le toit du Pérou culminant à 6700 m ! On peut clairement voir une grosse masse de glace à son sommet, c’est magnifique. Nous avons passé un bon moment à faire de jolies photos, faire des vidéos, discuter de nos vies… puis le soleil commençait à se cacher derrière les montagnes, il etait temps pour nous de rejoindre notre petit village. Une vingtaine de minutes plus tard, nous voilà en bas.
Et le soir, nous avons de nouveau travaillé. D’ailleurs, nous avons à l’occasion appris qu’ils ne sont pas 1000 ici mais 1600.
Nous sommes contentes car Massimo, notre formateur est arrivé au Perou aujourd’hui. Il va faire les 10 heures de bus cette nuit pour nous rejoindre à la communauté !