Ce matin, nous sommes allées voir Victor travailler dans sa boulangerie. Nous devons le retrouver à 9h pour le regarder travailler et sortir les petits pains de son beau four. Une belle heure de complicité avec Victor.

(Victor dans sa boulangerie)

A 10h, nous sommes allées filmer les canadiens travailler dans le potager de la maternelle. Puis, avec l’aide de Massimo, nous avons de nouveau parler à la directrice de l’ecole, il nous a bien aidé sur ce coup là !

L’après-midi, nous sommes allées pour la premiere fois au cours d’espagnol avec les canadiens.

(Un petit chien de trois semaines dans mes petites mains à la sortie du cour 😍)

Et enfin, le meilleur moment de la journée : nous avons visité pour la première fois la maison de quelqu’un du village. Au tournoi de Volley samedi, Maria, une dame d’une soixantaine d’années nous invitait chez elle à aller voir ses cochons d’Inde mais nous nous y étions pas allées à ce moment-là. Alors, c’est parti, nous nous y allons avec Jona.

(Je suis désolée d’avoir si peu de photos de l’intérieur des maisons, des personnes, des magasins….pour le moment. Mais vu que nous sommes toujours en phase d’integration, nous prenons très peu de photo. On ne veut pas être vues comme les touristes qui prenons tout en photo… mais avec un peu de temps, on va en prendre davantage. Du coup je vais décrire comme je peux la maison et quand on y retournera, on en prendra….)

La maison:
C’est fou, je ne pensais pas que c’était à ce point pauvre chez les habitants… pourtant on n’était pas chez quelqu’un de vraiment pauvre pour ce village. On entre. Elle a un salon avec tout ce qu’il faut mais tout est tellement rustique ou abîmé. Peinture pas finie, étagères qui ont l’air branlantes avec toute la vaisselle. Dans la cuisine, il y a seulement un feu de bois pour faire cuire ses petits plats, une chaise, rien d’autre.

L’important ici ce n’est pas l’apparence, la décoration ou les finitions comme dans notre société. L’important, c’est d’avoir tout ce qu’il faut pour vivre et etre heureux.

D’ailleurs quand nous arrivons, une marmite de légumes mijote. La maison est grande. Il y a un espace entre les murs et le toit de plusieurs dizaines de centimetres qui laisse passer l’air. Il y a beaucoup d’air dans cette maison, nous portons tous une veste. Il n’y a pas de lumière partout. La dame nous emmène au fond de sa maison, par un long couloir très sombre. Nous passons par l’extérieur pour arriver dans un endroit bien particulier…nous nous retrouvons dans un hangars avec 180 cochons d’Inde en liberté !! In-croy-able! 🤣

Grâce un programme du gouvernement pour que les habitants puissent subvenir a leur besoin, la famille a suivi comme une formation. Ils ont appris à faire un élevage de cochons d’Inde et ainsi ils peuvent soit les revendre et gagner de l’argent soit les manger. Ils sont tout mignons! On en a vu un de deux jours ! Ils peuvent les manger quand ils ont trois mois. Ils sont 180 et devinez quoi? Ils ont tous un nom ! C’est quand même drôle de trouver ca chez des gens.
Il est 19h, elle nous propose un chocolat chaud et nous mangeons des cachangas faites maison. Une vraie découverte et c’est un délice !

(Cachangas ci-dessus, accompagnés d’un bon fromage, c’était parfait ! )

Le soir, on mange au restaurant habituel puis c’est bière foot ! Et oui, il y a Brésil / Pérou!

(Jona, Elodie, Massimo, Victor le boulanger)


(Admirez dans nos assiettes : du riz avec de la viande comme tous les midis et tous les soirs…)