Ce matin nous partons pour la première fois visiter ! Nous partons en quête du « lac paron » qui est normalement d’un beau bleu et en pleine montagne. On se lève tôt, le taxi (le papa de Nati), nous attends à 8h à Caraz. On grimpe dans le minibus à 6h30 de Huaylas. On commence à bien aimer cette petite route un peu chaotique pour aller à Caraz : toujours 1h de chemin de terre et de cailloux avec vu sur les énormes montagnes…mais c’est agréable, ça fait partie du décor de notre petite vie tranquille ici.

Nous voilà arrivée, le papa de Nati, Sylvestre, est bien là ! Nous sortons de Caraz pour nous rendre sur une route de terre et de cailloux identique, voir pire à celle qui rejoint Huaylas à Caraz. Cetre route ne fait que monter, nous faisons des lacets dans les cailloux durant pres d’une heure trente avant d’arriver au lac ! Nous sommes a 3500 m d’altitude.

(Inutile d’essayer de mettre sa ceinture, il n’y en a pas à l’arrière)

(Sur la route pour le lac paron)

Il fait très froid, il y a un petit peu de nuages mais on peut voir le lac, il est magnifique. Il est très très très bleu !

Ici, on est que tous les trois, on marche le long du lac avec Sylvestre, c’est agréable. On fait des photos avec lui, on discute de tout, c’est sympa. Il est vraiment très bavard ! On parlait par exemple du fait qu’il n’a jamais bougé d’ici et qu’il n’aimerait pas trop aller ailleurs car il sait pas comment c’est. Même s’il pouvait, il n’irait pas car c’est l’inconnu….

(À croire qu’il n’y a quasiment qu’un seul modèle de voiture dans cette région… on ne croise que ce modèle toyota !)

On rencontre ensuite 1 personne, c’est la première fois qu’on discute avec quelqu’un qui parle français ! Il est espagnol, il fait le tour du monde en moto ! Allez, on redescend à Caraz, ça nous prend 2h!

On mange au restaurant, on s’achète sur le marché des petits souvenirs et hop, on prend la route du retour. On est TRES serrés dans le minibus.

(C’est rigolo tous ces chapeaux, non ?)

En arrivant à Huaylas les policiers font un contrôle d’identité dans le minibus. Ça nous fait exploser de rire…. un contrôle à HUAYLAS ?! Tout le monde présente ses papiers mais nous deux, on nous demande rien. Ca tombe bien, nos passeports sont restés à l’hôtel ! Parce que l’emmener à Caraz pour le perdre ou se le faire voler… non merci, vous connaissez l’histoire !

Sans doute que la police nous voit ici nous balader à longueur de temps et n’ont pas besoin de nous demander nos papiers.