Aujourd’hui on monte au Machu Picchu et voir le Machu Picchu ça se mérite. Nous sommes obligés de se lever à 4h du matin, allez, debout.

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On quitte l’hôtel, il fait encore nuit. Nous devons commencer par monter 2000 marches, soit grimper pendant 1h30 pour atteindre la petite Merveille. Nous voulons partir à 5h du bas des marches car notre billet d’entrée nous autorise à être sur le site de 7h à 11h. C’est parti, on monte, on monte, on monte, on monte toutes ces marches qui n’en finissent pas. C’est en forêt, et les marches sont humides car il a plu des trombes d’eau toute la nuit. Petit à petit le jour se lève. C’est très brumeux alors quand on se retourne pour voir ce qui nous entoure, on ne voit rien. On voit seulement de grandes étendues blanches de nuages. On espère qu’en haut tous ces efforts seront récompensés mais ce n’est pas gagné. Vue la météo, peut-être qu’on ne verra rien. La montée est vraiment dure, puisqu’il n’y a que des marches en continue alors on s’arrête, essoufflés, très régulièrement. Heureusement que le Machu Picchu n’est pas en très haute altitude, ainsi, nous n’avons pas de problèmes de manque d’oxygène. Nous sommes une poignée de personnes à monter à pied, la très grande majorité monte en bus de l’hôtel (pour 15 euros).

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Nous arrivons finalement en haut, au bout d’1h15 d’efforts, les tee-shirts trempés de sueur mais nous sommes très contents d’y être. Enfin, on va le voir. Il y a beaucoup beaucoup de touristes à l’entrée du site. Nous, on a de l’avance alors on se repose en attendant 7h du matin ; heure de notre autorisation à entrer sur le site.

Ça y est, on peut rentrer, nous avons 4 heures devant nous pour explorer le lieu. Trop contents ! Un beau périple en partie récompensé en se baladant dans ce magnifique site. Malheureusement pour nous, au départ, c’est très brumeux et on distingue simplement des alignements de pierres en contrebas, des ruines de maisons, c’est le village. Mais, on ne voit pas l’image « carte postale » du Machu Picchu avec la célèbre montagne qui surplombe les vestiges.

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Petit à petit, ça se découvre et le paysage est magnifique. Nous sommes en pleine jungle  au milieu de nulle part, loin de tout, on a marché des heures et des heures depuis hier et nous y sommes. Nous découvrons ce village haut perché, abandonné. Je ne saurai même pas décrire la beauté de ce spectacle avec des mots. Je vais plutôt vous partager quelques photos.

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Ici, on peut se balader sur les hauteurs pour avoir une belle vue sur le Machu Picchu puis on peut se balader entre les ruines du village Incas en contrebas. Des tas de petits monsieur tout en blanc nous surveillent de près : interdiction de toucher à quoi que ce soit, de manger sur le site ou d’avoir une attitude « non approprié ». Il y a aussi des lamas en liberté sur le site, petite séance photo.

 

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Concernant le site en soit, petit point historique : il n’aurait jamais été découvert par les conquistadors espagnols. On ignore encore aujourd’hui pourquoi le peuple vivant ici, si haut, si seul, a disparu. On a découvert le site très récemment, en 1911 (si mes souvenirs sont bons).

Au bout de 4 heures, on a du mal a quitter ce lieu tellement surréaliste, malheureusement, il le faut. A la sortie, on a pu faire tamponner notre passeport avec le Machu Picchu !

Nous rencontrons deux français retraités sympathiques puis descendons les 2000 marches en moins d’une heure. Puis c’est parti pour la randonnée en sens inverse vers Hydrolectrica (la centrale électrique). Notre bus nous y attend à 15h et il est midi. Cette fois-ci, pas de photo, pas de papillonnage, seulement une marche d’un bon pas et en 2 heures nous voilà arrivés à bon port.

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Après les marches du matin, les 4 heures de vadrouille dans le Machu Picchu puis les 2 heures de randonnée nous voilà bien fatigués en attendant le bus.

On monte dans le bus pour 6 heures de route vers Cuzco. Les sièges ne sont pas du tout confortables, on est très serrés, Nicolas n’a pas la place de mettre ses jambes, nous sommes incapables de dormir. Par contre dans le bus, ils ont passé du Indochine, dingue!
Je discute un peu avec des espagnols à côté de moi qui m’expliquent brièvement qu’en Amérique du sud actuellement, il n’y a presque qu’au Pérou que c’est paisible. En effet, il y a des problèmes politiques en Bolivie, au Venezuela, en Colombie….

On arrive à Cuzco vers 21h30, il pleut des cordes, nous avons encore 30 minutes de marche pour rentrer chez nous.

Nous sommes lessivés, une douche et au lit !

Dimanche : 18,4 km
Lundi : 24,5 km (et pas que sur du plat !)