
Nous voulons profiter pleinement de notre dernière journée au Pérou. Comme d’habitude, on boit notre petit maté de coca au petit déjeuner pour l’altitude.
Nous avons donné rendez-vous à Alicia à 9h pour partir à Pisac autour du lieu de départ des colectivo (mini bus).
On se retrouve au milieu de différentes compagnies de colectivo qui nous crient des prix pour nous rendre à Pisac. Dès qu’on se dirige vers un, l’autre nous propose un prix légèrement moins cher, puis c’est l’autre qui se met à négocier avec nous… C’est sympa d’être avec Alicia, elle comprend tout, elle négocie pour nous.
On finit par en choisir un. Dans le bus, on se retrouve avec un couple de français en vacances au Pérou qui se posent beaucoup de questions notamment pour se rendre au Machu Picchu. Ils s’appellent Estelle et Adrien. Et nous, l’ayant fait en début de semaine, nous avons pu les aiguiller. Le trajet n’est pas très long, en seulement une heure, nous sommes arrivés. Une fois à Pisac, il faut nous rendre sur les hauteurs de la ville pour découvrir les ruines incas mais le taxi est cher…. Alicia négocie, négocie, négocie, négocie… finalement on se retrouve tous les 4 + les 2 français + le chauffeur, dans un taxi normalement pour 5 personnes. On met Elodie dans le coffre, et c’est parti !
Finalement, on passera la journée avec Estelle et Adrien.
On commence la découverte de cet ancien village Inca très haut perché. Pour éviter les problèmes d’altitude, nous nous mettons à chiquer des feuilles de coca. On n’avait jamais fait ça avant mais cette fois-ci on a Alicia comme professeur pour nous expliquer.
On se balade à travers les ruines de ce village. On bénéficie même d’une très grande vue sur la vallée… Alicia, très attachée à la culture Inca, et croyant en la force des éléments et en la Vallée Sacrée, nous montre comment faire une offrande dans un ancien temple Inca.
(voici la partie la moins en ruine du village. Il y a une autres partie plus loin)
Le village est très étendu et on n’a pas mal marché, monté, descendu, monté descendu, comme d’habitude.
On doit maintenant redescendre à pied jusqu’au village actuel de Pisac. Après cette très longue balade/randonnée, nous nous rendons dans ses rues et sur son marché. On a faim ! Nous allons manger quelque chose que nous n’avons pas encore eu la chance de goûter au Pérou : des empenadas (à prononcer èmpégnadas). Ce sont des feuilletés fourrés à différents ingrédients que nous choisissons : jambon, fromage, épinards, viande, compote de pomme, chocolat… (non il n’y a pas chèvre miel les gourmands) Ça se mange sur le pouce, ils ont été cuit au four traditionnel, c’était très bon !
(le four dans lequel nos empenadas ont cuit)
Vu qu’on décolle demain, j’aimerais acheter un poster d’un paysage péruvien en souvenir pour décorer notre joli appartement quand on sera de retour à Angers. On se balade dans les petites ruelles en pavés du village, c’est joli, on y vend beaucoup de peintures, de vêtements ou des souvenirs.
(une ruelle commerçante de Pisac)
Les peintures que je vois sont de vraies peintures et elles s’avèrent être bien chères. Je pensais pouvoir trouver un peu comme des posters de jolis paysages comme on trouve souvent dans les boutiques souvenirs en Europe. Que nenni ma bonne dame ! Elles sont vendues à 250€ pièce… après il y a une marge de négociation mais je n’avais pas non plus l’intention de mettre 150€ dans un tableau….
(le marché de Pisac)
Finalement, un monsieur veut bien me vendre une carte postale avec un beau lama dessiné au fusain et faite à la main, à 15€. Je trouve ça un peu cher quand même vue la taille de l’oeuvre… à force de négociation, j’ai réussi à l’avoir à 3 €. Bon j’avoue que c’est peut-être un peu abusé cette négociation. Je me rassure en me disant que c’est une des seules fois où je négocie, on paie bien souvent plein tarif d’habitude… J’ai quand même impressionné Alicia.
Dans les rues, on a par hasard croisé Julia, notre camarade de route de la veille. C’est drôle quand même. Après cette joyeuse rencontre, nous retournons au colectivo pour prendre le chemin du retour vers notre appartement de Cuzco. Nous souhaitons ne pas rentrer trop tard car demain c’est le grand départ.
Arrivés à Cuzco, il nous faut faire nos bagages, rien n’est encore fait. On doit aussi se donner l’ensemble des vidéos du projet, les photos, se répartir le travail car il y a encore des vidéos à réaliser, imprimer nos billets…. mais tout s’est fait dans les temps.
Et voilà que le voyage se termine !