Luna aboie beaucoup la nuit et le matin, ça me pousse à me réveiller.

Ce matin en me levant, je finis de faire mon sac qui est à 50% composé de « brutti e buoni », de ma chaussette de bonbons de la befana, d’un calendrier et de comptines. Je n’avais pris qu’un bagage à main donc c’est vite rempli. Mais rempli de bons souvenirs ! Finalement, je ne verrai jamais Marco le second frère de Francesca. En travaillant dans la restauration, ses horaires étaient inversés aux nôtres. Tant pis, j’aurais vu des photos.

Paula s’est levée tôt ce matin car elle a fait des brioches pour le petit déjeuner, c’est courageux ! Je fais un dernier petit tour de la maison, je dis au revoir à Renato, Alessandro, les chiens, les vaches et les ânes, et hop il faut monter dans la voiture pour ne pas rater l’avion.

Brioche faite par Paula

Paula et Francesca m’emmènent à l’aéroport pour 10h30, mon vol est à 12h30. C’est le moment de se dire au revoir, peut-être en France ou même au Kenya, qui sait ? Elle m’a tellement parlé du Kenya, raconté une vie qui est à l’opposé de la nôtre que maintenant je suis curieuse de découvrir de mes propres yeux ! Surtout que mon animal préféré vit là-bas 😉

L’attente est un peu longue, mais au moins l’avion décolle à l’heure. A l’atterrissage, je vois que le covoiturage que j’avais réservé 2h avant a annulé. Nous devions covoiturer de l’aéroport de Nantes jusqu’à Angers, mais j’en trouve un autre dans la foulée qui me répond. Parfait, elle part de l’aéroport également. Je l’attends une heure puis je la retrouve dans la voiture. A l’arrière de la voiture, je vois un couple d’environ 70/75ans. On échange et je leur demande ce qu’ils font dans la vie. Il fallait que ça tombe sur eux, ils ont vécu 45 ans où ça ? Au Kenya ! Ils avaient des affaires là-bas, des restaurants… ils trouvent également que c’est le pays parfait pour y vivre. Alors j’ai discuté de nouveau du Kenya pendant plus d’une heure. Ils n’étaient pas toujours très agréables à écouter, le cas typique de l’expatrié un peu condescendant et qui sait tout. J’ai pu faire abstraction pour en apprendre davantage sur le pays et leur vie.

Le trajet a passé très vite, je suis déjà à la gare d’Angers où Nico m’attend ! Il est 17h30, je suis à Angers, l’aventure est déjà terminée. Avant d’aller dans cette famille je ne connais rien d’eux, j’ai passé 4 jours avec eux où on a énormément partagé, c’est-à-dire 100% de notre temps. Et voilà, tout se termine d’un coup et je retourne moi aussi à mon quotidien habituel.

Allez hop, trêve de nostalgie, nous devons préparer le repas du lendemain. Nous invitons 18 personnes à la maison. Puis le soir, j’ai pu ouvrir ma chaussette de la befana pour re-découvrir tous les bonbons que j’avais mis dedans.

Le lendemain, le dimanche, nous sommes donc 18 à table pour manger une raclette. Comme promis, j’envoie une photo avec nos trois appareils à raclette à la famille italienne ! En fin de repas, j’ai mis avec le dessert un « buoni e brutti » offert à par la famille italienne à chacun d’entre nous dans l’assiette !

Le brutti e buoni accompagné de nos desserts

Fin.