Nous sommes mercredi 2 octobre, joyeux anniversaire papa !

C’est doublement un grand jour puisque aujourd’hui nous sortons d’ici. Nous prenons le mini bus pour 12 personnes pour aller à Caraz. Il passe trois fois par jour à Huaylas pour emmener les gens à la ville. Cela ne fait pas si longtemps qu ce traansport en commun existe et cela permet à la communauté de Huaylas de ne plus être trop isolée. Pour rappel, à Huaylas, personne n’a de de voiture!

Nous allons à Caraz car nous n’avons plus internet et nous avons de nombreux travaux à envoyer à Massimo…. Caraz, c’est une ville de 25 000 habitants qui mêle à la fois ruralité et urbanisme ! Des gens habillé comme des citadins se promènent mais il y aussi de tres nombeuses personnes aux habits traditionnels. Il y a ausssi beaucoup de chemins de terre dans la ville, des animaux partout….

En tous cas, à Caraz, il y a un restaurant où il y a la WIFI, cela devrait nous rendre bien service !

Nous partons de Huaylas, c’est parti pour le chemin de terre à flanc de montagne, dans les cailloux. On est parfois ballotées dans tous les sens dans les virages et on tremble avec les cailloux sous les roues. Un peu comme les bébés dans leur poussette parfois ! Il n’y a pas de glissière de sécurité et c’est le vide à côté de nous, mieux vaut ne pas avoir des idées trop sinistres dans ces moments là. En tous cas, nous sommes au coeur de la Cordillère des Andes et la vue est magnifique. Nous avions déjà pris cette route il y a un mois, pour nous rendre à Huaylas après nos 13h d’avion et 10h de bus, mais ça commence à remonter !

Aujourd’hui, heureusement que nous avions pris notre petit médicament contre le mal des transports, nous n’avons pas été trop trop malade mais nous sommes contentes de remettre le pied sur le plancher des vaches à l’arrivée. 2,50€ le trajet d’une heure, c’est plutôt rentable ! Allez, direction le petit déjeuner dans un restaurant qui ressemblent à ceux que l’on peut trouver par chez nous. Nous allons y rester jusqu’à 16h puisqu’il y a la WIFI, nous avons beaucoup de choses à envoyer en Italie.

(En plein travail !)

(Apres l’effort, le reconfort ! « Gordon bleu » avec des frites)

Malheureusement, à 16h, le restaurant ferme et nous n’avons pas du tout pu envoyer ce qu’on voulait. Tant pis, on va aller se balader dans la ville!

Je dois trouver un pantalon, alors on part à la découverte du marché traditionnel péruvien. C’est très drôle, Jona était mon conseiller en pantalon, la mode ça le connait ! Ahahah Pas de cabine, me voilà en train de me changer derrière l’étale de la vendeuse, à côté d’elle. Très à l’aise ! J’aurai de rigolottes videos d’essayage dans la rue à vous montrer !

(Une petite capture d’image de la vraie vidéo où je me change a côté de la petite dame à droite)

(Dans les rues de Caraz)

(Dans les rues de Caraz)

(Plein de grandes pelotes de pleins de couleurs qui donnent envie d’être achetées !!)

Avant de repartir, Elodie a voulu acheter une grenade (le fruit) sur le marché et elle a payé une sans abri qui tendait le bras, croyant que c’était la vendeuse. Elle se tourne vers Jona et moi, et dit : « heu, je crois que je me suis trompée de personne, non ??». Effectivement, ce n’était pas la vendeuse, mais elle a fait une heureuse ! Elle a finalement payée la vraie vendeuse ensuite… ihihihi

Vers 19h, nous reprenons le minibus. C’était très agréable de rentrer de nuit et de voir toutes ces petites lumières, toutes ces petites ames à travers la cordillère des Andes. C’est une belle aventure que nous vivons là, nous allons nous en souvenir longtemps.