
Allez, je termine de vous raconter la première journée, fin du vol : j’ai vécu l’un des plus stressants atterrissages, on a frôlé la mer pendant longtemps et j’avais l’impression qu’on s’en rapprochait de plus en plus puis on a touché la terre ferme pour atterrir. Les gens étaient, je pense, tellement contents d’arriver entier qu’ils ont applaudi le commandant. Peut-être aussi parce qu’on avait un commandant-guide touristique.
L’aéroport de Corfou est à « Corfou-ville » et est aussi petit que l’aéroport de Nantes. On récupère nos sacs avec Célia et qui est-ce qui nous attends avec sa petite pancarte avec nos prénoms ? Elodiiiiiie !
Je suis contente de retrouver Elodie et de marcher pour la première fois en Grèce. Il fait un grand soleil et un petit peu chaud. A première vue, cela m’a fait un peu penser à la Turquie avec pleins de petites boutiques, des petites épiceries avec un paysage un peu « désertique ». A ce moment-là, je regrette d’avoir emporté que des vêtements un peu chauds, mon manteau et un pantalon. On marche pas mal pour trouver l’arrêt de bus et j’ai vraiment très chaud avec mon sac à dos en plus. En cet après-midi du 7 avril 2023, cela fait comme des températures de début d’été de chez nous. Donc bon, le manteau n’a rien à faire là !
C’était drôle dans le bus car on avait 29 arrêts écrits en grec pour aller à notre logement au sud de Corfou-ville, il fallait qu’on trouve notre arrêt et c’était le suspense à chaque prochain arrêt qui était annoncé. On a fini par trouver, on s’est arrêtées dans notre petit village. Il est tout petit, avec plein de petites boutiques fermées ou maison abandonnées et pas une seule personne, un peu désertique.


On trouve quand même un endroit pour faire des petites courses pour notre apéro dinatoire de retrouvailles. Ce sera apéro dinatoire sur notre balcon (vue sur mer bien sûr) car depuis que le soleil s’est couché, il fait froid ! On passe devant un loueur de voiture, cela peut nous intéresser pour demain. Seulement, ça a l’air fermé, les 3 voitures sont pleines de poussières et il y a chat mort devant leur porte. On se demande si ce loueur existe toujours !
Ça fait super plaisir de se retrouver, la dernière fois qu’on s’est vues avec Elodie c’était sur le projet vidéo « my home elsewhere » en Italie l’été dernier. On raconte nos vies, on profite, c’est le début des vacances !


Par la même occasion, on réfléchit un peu à ce qu’on pourrait faire à Corfou ce week-end. On s’aperçoit que l’ile est grande et qu’en deux jours il faut faire des choix. Disons qu’elle est 10 fois plus grande que l’île de Noirmoutier en superficie (bon ok, c’est pas très représentatif, mais je n’ai rien trouvé d’autre de 500 km²). On pense louer une voiture car ce trajet en bus jusqu’à notre logement nous a paru très long. En plus, cela nous permettra d’aller voir des plages de l’ile plus sympa. On ne sait pas très bien ce qu’il y à faire, on verra demain.
Ce soir, on a vite vraiment froid, et cela nous oblige à rentrer dans le logement. A l’intérieur, il fait tout aussi froid, le logement est peu isolé et il n’y a pas de chauffage. Cela me fait également penser à mon logement en Turquie qui n’avait pas vraiment de chauffage, mais des chauffages électriques d’appoint.
On est frigorifiées, on essaie de faire de la chaleur avec la bouilloire, le four et le sèche-cheveux. Spoiler, ça ne marche pas du tout, on avait toujours froid. Célia essaie désespérément de faire marcher la climatisation en mode « chauffage » mais ça n’a jamais marché, on a eu de l’air frais pendant 30 minutes, ce qui n’a rien arrangé. Tant pis, ce sera chaussettes + chaussettes + pantalon + tee shirt + veste pour dormir.
Et pour finir, on n’a pas très bien géré le logement, on a deux lits pour trois. Mais en collant deux lits, on réussit à dormir à trois, c’est drôle et on se tient chaud.

Aller, demain c’est vraiment le début de l’aventure, on a rien préparé, place à l’improvisation! A nous la découverte de cette île, de la culture grecque et de ses paysages. A demain 😉