
Aujourd’hui je pars sur les îles Eoliennes et le bateau à 12h30 !
J’ai donc commencé 1h30 plus tôt, à 7h.
Il fait un beau soleil, Merlino a faim comme d’habitude, Mélo dort au soleil… Tout va bien !



Je termine, je prépare mes affaires et je marche 20 minutes jusqu’à l’arrêt de bus. Le bus doit m’emmener jusqu’au port. J’attends 10 minutes à l’arrêt mais il ne vient pas alors je décide d’aller au port à pied, c’est parti pour encore 1 heure de marche avec mon sac a dos. Vers la fin du parcours, je passe par la place principale de la ville, et là je découvre que beaucoup de siciliens discutent sur des bancs au soleil. Sinon, tout est fermé alors, peut-être une habitude du dimanche matin ?

Il est midi, j’arrive au port, entre les animaux et cette marche j’ai déjà fait 12 000 pas ! Ca tombe bien c’est le dernier jour du jeu. Je prends le bateau, j’en ai pour 2h pour aller à l’île de Vulcano. Je suis contente, je me sens libre et légère de partir en week-end sur les îles en bateau.
Les îles Eoliennes quand les filles m’en ont parler, cela me faisait rêver ! En plus depuis Messina on les voit bien ces volcans au milieu de la mer alors d’y aller, c’est un grand moment. Et voilà, j’y vais ! Alors, elles se composent de 7 îles principales habitées. L’origine des îles éoliennes sont de natures volcaniques. Ce sont des volcans sous-marins qui ont émergé des eaux il y a environ 700 000 ans. Le complexe volcanique est essentiellement sous marin et s’étendu sur 200 kilomètres! Concernant les 7 principales îles, leur population varie entre 150 habitants pour la plus petite à 10 500 pour la plus grande. Ce sont toutes des îles volcaniques mais seules 2 ont encore un volcan actif. Voici les îles de la plus petite à la plus grande : Alicudi, Filicudi, Panarea, Stromboli, Vulcano, Salina et Lipari. J’aimerais pouvoir aller ce week-end à Stromboli, Vulcano Salina et Lipari. Ce sont Stromboli et Vulcano qui ont un volcan encore actif.

Arriver sur cette toute petite île volcanique donne l’impression d’être dans un film je trouve. Le petit village au niveau du port avec ses quelques terrasses est très accueillant. Mon objectif est de monter jusqu’au cratère alors je suis la longue ligne droite. Ensuite, sur ma gauche je vois le panneau pour commencer la grimpette du volcan.


Je commence l’ascension du volcan sous une chaleur accablante et ça monte à pic. Mon téléphone affiche 20° mais j’avance sous un grand soleil et sans un brin de vent. J’ai l’impression de marcher dans le Sahara. D’autant plus que je porte mon sac à dos avec mes affaires pour trois jours et j’ai eu la bonne idée de ne prendre que 0,5L d’eau pour ne pas être trop chargée. Grave erreur, j’avais terriblement soif. Note pour moi-même : la montée d’un volcan est longue et difficile, emmener beaucoup d’eau quitte à avoir plus lourd sur le dos.

Le trajet est malgré tout sympa car c’est sinueux, il faut faire de petits sauts, enjamber des trous, ca monte puis ca descend. Au départ je marchais sur un tapis de petits cailloux gris (rien que de voir ça ça donne soif), puis j’ai commencé à marcher sur une belle roche jaune. Je l’avais repérée du bas, ça veut dire que j’arrive bientôt au bout !




Arrivée en haut, il reste une dernière ligne droite à parcourir pour arriver au cratère. Mais c’est à ce moment-là qu’un vent extrêmement fort s’est levé. Il fallait lutter contre le vent pour avancer tout en faisant très attention car c’est le vide d’un côté. Dès qu’il y a une très grande rafale de vent je m’arrête et me mets sur mes appuis pour ne pas bouger. Quand j’essaie d’avancer alors que le vent souffle je me fais emporter, je me fais peur toute seule.

Je passe à côté d’une dame qui s’est agrippée à un rocher pour ne pas se laisser emporter et qui ne bouge plus (mais qui sourit).
Arrivée devant le cratère, je m’assois pour le regarder et être moins embêtée par les rafales de vent. Je suis soulagée d’être en haut, il m’aura fallu 45 minutes pour monter au point culminant de 500 mètres du volcan (et je ne suis pas morte de soif entre temps).
Du haut c’est magnifique. On voit la mer qui nous entoure et les nombreuses petites îles. L’île de vulcano est toute petite, du haut du volcan, on peut presque en faire le tour avec les yeux. J’adore ! Ca fait un effet incroyable de se dire que cette île existe simplement par la force de la terre, par la création de ce volcan, là où je suis tout de suite maintenant. Ca me donne l’impression d’être une poussière face à la force de la nature, de pouvoir créer ces choses gigantesques que je vois, ces îles, met, volcans, forêts….
Le cratère est immense et on voit comme du gaz qui sort sur certains côtés. Je crois que ce gaz c’est du souffre. Ce gaz qui sent les œufs pourri. Mais avec ce vent, je n’ai vraiment rien senti !

Je croise des francophones qui me disent qu’en marchant plus loin le vent se calme, on est protégé par une autre montagne toute verte. J’aime beaucoup cette montagne toute verte, on dirait qu’elle est fausse. Elle fait un gros contraste avec le volcan sur lequel je marche, gris, sec, on marche sur des cailloux, on mange de la poussière et des cailloux aussi.





Le monsieur avait raison, ici le vent se calme, ça fait du bien. Je peux prendre des photos sans avoir peur que mon téléphone s’envole. Je passe un bon moment au cratère puis c’est le moment de redescendre. Pour cela il faut de nouveau lutter contre le vent et là ce sont des rafales de petits cailloux que je mes sui prise, ça pique fort sur toutes les jambes et les bras ! Je m’arrête à chaque énorme bourrasque pour ne pas être emporter et parce qu’avec les cailloux qui volent je ne vois plus rien.

Au moment de reprendre le chemin, je glisse et me retrouve sur les fesses. Les griffures sur mes mains sont superficielles, j’ai juste perdu ma peau. La descente est très rapide. Je remarque que personne ne s’habille de la même façon pour cette ascension. Il y a des filles en minishort – tee-shirt, des hommes en pantalon chemise, des gens en jean… Quand il n’y a pas de vent, il fait très chaud, quand il a y a du vent, il est froid !


Arrivée en bas, je pars en quête d’eau. Je m’achète une bouteille d’eau d’un 1,5L dont je bois la moitié. J’avais tellement soif !

Je fais une petite balade avant de reprendre le bateau. A Vulcano, on peut faire des bain de boue volcanique, c’est très bon pour la santé parait-il.



Puis je m’en vais prendre un bateau pour rejoindre mon logement. Je vais dormir sur une autre île qui s’appelle Lipari. C’est la plus grande île de l’archipel donc il y a plus de vie, plus de choix en logement. Je dormirai les deux nuits au même endroit.
Arrivée sur Lipari, il y a une rue principale avec plein de petits restaurants, commerces, c’est agréable ici. Je retrouve la dame du logement, elle me le présente.
Et je termine la journée avec 27 300 pas et c’était le dernier jour de Kiplin. On aura le résultat du classement individuel et en équipe demain, j’ai hâte !
Allez à demain pour la suite de l’aventure sur les îles !