Cartes prises sur le site : https://www.mifuguemiraison.com/
Je n’avais pas mis de plan hier, je pense que cela est plus simple à comprendre le parcours quand on voit où se situe les îles.
Aujourd’hui j’aimerais partir à la découverte d’une nouvelle île, Stromboli. C’est l’île la plus loin mais c’est aussi l’île avec un volcan encore actif. Contrairement à Vulcano qui est bien actif mais qui parait presque éteint, à Stromboli, on peut réellement voir des explosions, de la fumée en haut du volcan et sentir des détonations, et tout cela plusieurs fois par heure. C’est pourquoi il est interdit de monter en haut du volcan sans un guide professionnel. Les guides font l’ascension en fin de journée afin de pouvoir voir l’activité du volcan de nuit. Mais pour cela il faut dormir sur Stromboli ensuite, mais j’ai réservé à Lipari. Je décide donc de partir faire une excursion en bateau sur Stromboli le soir. De nombreuses compagnies proposent de partir vers 14h et de rentrer vers 22h à Lipari pour voir les explosions du volcan Stromboli depuis le bateau de nuit. Cela me convient parfaitement !
Je m’en vais donc voir les agences sur le port. La réponse est unanime : il n’y a aucun départ sur les îles aujourd’hui avec ces petites compagnies à cause de la mer qui est agitée ! Déception, c’est ma seule journée entière sur les îles donc je ne peux pas faire cette sortie demain. Je ne verrai donc pas ce beau volcan !
Les employés de ces agences m’ont conseillé sur ce que je peux faire d’autre et d’aller voir les grandes compagnies de bateau. Alors, je m’en vais voir les grandes compagnies qui ont des gros bateaux pour bouger. En effet, je vois que LibertyLines navigue quand même aujourd’hui.
Du coup, je prends un billet non pas pour Stromboli mais pour Salina ! C’est la deuxième plus grande île éolienne après Lipari. En attendant le départ, je me promène dans Lipari.
11h30, c’est l’heure de partir. La traversée est rapide, en moins de 20 minutes me voilà sur cette nouvelle île. Elle est belle, on voit l’ancien volcan bien vert et pointu dès qu’on arrive. J’arrive au port du village de Saint Marinello. Je découvre que l’île n’est pas si habitée et n’est que peu desservie par les transports en communs. Il y a une route qui fait le tour de l’île, peu de voiture, peu de minibus. Bon, c’est à pied que je me rends au village d’après à 40 minutes d’ici.
J’emprunte l’axe principale sous un grand soleil encore une fois. J’ai chaud, ça monte, j’avance sur le bitume de la route. Tout comme hier, j’ai chaud et j’ai soif à la fois mais cette fois-ci je me suis achetée une bouteille de 2L. Quelle joie de pouvoir boire en avançant !
J’arrive finalement au village de Lingua. C’est assez petit, un hameau de maisons, 2 restaurants plein de français, 1 glacier et puis un lac. La vue sur le volcan est chouette.
La route s’arrête ici, on ne peut pas aller plus loin sur l’île, on est obligés de revenir à San Marinello. Je me balade un petit peu et je finis par trouver l’arrêt de bus pour faire demi-tour. Il y a même le bus qui passe dans 5 minutes, parfait y en a qu’un par heure ! Me voilà sauvée, je monte dans le bus, en 5 minutes je suis de retour au port.
L’île est grande, il y a plein de choses à voir mais je n’ai pas la possibilité de bouger. Il faut soit prendre le taxi, soit louer un scooter mais je ne sais pas conduire à un scooter. L’expérience en Thaïlande nous l’a prouvée… L’île monte, descend, la route fait des grands lacets… je n’ai pas très envie de tomber dans un ravin, ou être coincée dans une montée… j’ai plein de scénarios en tête à l’idée de louer un scooter.
Du coup, je visite le village de San Marinello, très mignon avec plein de petits chats qui dorment à l’ombre.
Puis je me suis posée sur une plage pour regarder Stromboli au loin, Lipari et l’eau claire de la mer.
Ce que j’ai vu c’était joli, mais je suis un peu déçue de ma découverte de cette ile qui était trop partielle. Il aurait fallu que je m’organise bien mieux pour pouvoir vraiment la parcourir. Mais difficile d’être partout, c’est déjà bien d’avoir pu voir les quelques beaux paysages de Salina. En plus, Nicolas va m’apporter un guide touristique en français de l’Italie qui devrait me sauver. Ce qui m’aurait le plus convenu aurait été une excursion dans un bateau qui fait différents stops tout autour de l’île pour la visiter (et ainsi pas de scooter!). Il y avait ce matin des agences qui proposaient cela mais je ne m’attendais pas à une île si déserte.
C’était très joli malgré tout, je reprends le bateau dans l’autre sens pour retourner à Lipari.
26 000 pas au compteur, je suis fatiguée ! Mais Kiplin c’est terminé depuis hier, alors ça ne compte pas ! Avant de vous dévoiler les résultats, je vous explique un peu : les participants de ce challenge étaient les étudiants et les salariés de 7 universités européennes. Il y a donc un classement à l’échelle des 7 universités et un classement à l’échelle de l’université d’Angers.
Alors roulement de tambours… voilà les résultats :
Classement à l’échelle des 7 universités :
- Notre équipe est arrivée 22ème sur les 682 équipes (des 7 universités)
- En individuel, en nombre de pas, je suis arrivée 154ème sur les 2490 participants (des 7 universités)
Classement à l’échelle de l’Université d’Angers :
- Notre équipe est arrivée 5ème sur 134 équipes
- Et je suis arrivée 40ème sur les 513 participants
Bref, c’est surtout un challenge d’équipe, on est 22ème, alors on est contentes, on a bien marché !
Le jeu est terminé, c’est triste mais c’est aussi un soulagement. Avoir toujours en tête ce nombre de pas à faire, c’était chaque jour un peu l’épée Damoclès au-dessus de ma tête.
Bref, je reprends le bateau pour Lipari pour dormir dans mon petit logement.
Allez bonne nuit les petits.
A demain pour la découverte d’une nouvelle île !